Cette publication coïncide avec la fin de mon mandat de présidente de la Fédération internationale des femmes des carrières juridiques. Il s’agit donc d’un exercice de mémoire, d’un bilan des conclusions atteintes au cours d’une décennie de rencontres initiées dans la gestion de mon prédécesseur et soutien fondamental, le Dr Teresa Féria.

Les femmes et les filles – en particulier celles qui sont pauvres, non blanches et nées dans les pays du Sud – continuent d’être un groupe extrêmement vulnérable, dont les droits sont soumis à des revers et à des blocages. Cependant, au cours de la dernière décennie, nous avons réussi à faire progresser la visibilité des inégalités et des pressions auxquelles ils continuent de faire face à la maison, à l’école, dans la rue ou au travail.

Dans le scénario actuel de crise démocratique, de multiplication des gouvernements autocratiques et autoritaires, dans lequel les intérêts des 1% les plus riches de la population menacent l’avenir des 99% restants, les femmes doivent maintenir une performance vitale pour que nous puissions vous dire ce pour quoi nous nous battons, respecté. La FIFCJ propose ici sa jurisprudence féministe pour accompagner le chemin difficile que nous devons parcourir dans le domaine des droits humains.

C’est une manière de remercier tous les amis de la FIFCJ, qui m’ont donné l’opportunité de les représenter. Mes remerciements particuliers au Dr Angelina Hurios Calcerrada, guide et conseillère. J’élèverai à jamais la lembrança do carinho de tous.

Maria Elena Elverdin

Président 2012-2018